Archives mensuelles : octobre 2013

Guerre des Classes suite…

Une Planche de plus en attendant, que je vous livre avec découpage et dialogue en prime.

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une variante de dessin de couv  .

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A suivre.

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LUNEL, UNE PETITE DEDICACE TOUTE SIMPLE AUTOUR D’UN VERRE…

Avec Jim, aux Éditions Vents d’Ouest ,voici maintenant presque dix ans que nous essayons de faire rire les masses ce qui n’est pas toujours facile par les temps qui courent. Dans le cadre du marché Vigneron,voici ,La librairie AB qui m’accueille ce 9 novembre à LUNEL pour une dédicace de l’album « L’ART DU VIN » comment deux trentenaires ignares découvrent à l’occasion d’un stage d’œnologie, le monde du vin et ses codes, le voyage se transforme en virée potache.

http://bscnews.fr/201106031611/bande-dessinee/lart-du-vin-une-bd-fort-gouleyante.html

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C’est à partir de 11h autour d’un verre, 26 Place Fruiterie 34400 Lunel
dans le cadre d’un marché vigneron  qui aura lieu de 9h à 14h. Je dédicacerais en compagnie de  Yves Desmazes pour son dernier roman « Le Vaisseau Céleste » et peut-être Jim …

Ce sera également l’occasion, de redécouvrir, mon récit en deux tomes paru au dans la collection écriture « La Vie Secrète » chez Casterman, 

A suivre donc.

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LA CARNE ISLAMISEE OU LE CORPS DE LA NATION EN DANGER

Dans le prolongement du projet Croisades, voici un texte de Guillaume Boccara mon coauteur paru dans le monde libertaire, qui revient sur une polémique en pleine campagne présidentielle de 2012, où les candidats de droite rivalisent de déclarations délirantes sur la viande Hallal. Elles en disent long sur le fantasme de l’envahissement par l’étranger dans la population Française. La nourriture l’un des fondements de notre identité « gauloise » issue du Roman National serait-elle contaminée par le retour des « pratiques barbares » du Sarrasin,  » l’ennemi héréditaire de la Chrétienté » au cœur même notre société.

 

Avec plus de 3 millions de chômeurs et presqu’autant de smicards, on ne surprendra personne en indiquant que la principale inquiétude des habitants de notre pays est de boucler les fins de mois. Alors que les plus de 8 millions de pauvres recensés par l’Observatoire des Inégalités en 2012 trouvent certainement déjà trop chers les produits Bien Vu, une constatation s’impose: de plus en plus de gens bataillent ferme afin de mettre quelque chose de décent dans leurs assiettes! Dans ce contexte de paupérisation accélérée et d’accroissement des inégalités, on pourrait a priori être surpris par la controverse amorcée à l’initiative du Front National au sujet de l’absence d’étiquetage de la viande halal.

Petit retour en arrière. Nous sommes en février 2012. Alors que N. Sarkozy vient de faire part de sa volonté d’être de nouveau candidat à la présidence de la République, une Marine Le Pen courroucée annonce que  « l’ensemble de la viande distribuée en Ile-de-France, à l’insu du consommateur, est exclusivement de la viande halal »![1] Dénonçant une « tromperie sur la marchandise », elle insiste sur le fait que « tous les abattoirs d’Ile-de-France vendent du halal ». Dans les jours et semaines qui suivent, le smicard, le chômeur de longue durée, le SDF ou le petit salarié qui ne mange de la viande de bœuf que les 36 du mois se voient alors expliquer par les magazines que cela pose le problème du droit du consommateur à être dûment informé sur la provenance et la qualité des marchandises qu’il acquière. Prétendant répondre à des questions que nous n’avons pas même posées, la revue 60 Millions de consommateurs se veut rassurante: la viande halal a la même qualité que les autres viandes et si, en Île-de-France,  « les cinq abattoirs en activité pratiquent exclusivement l’abattage rituel, cela ne représente qu’une infime portion de la viande distribuée dans la région »[2]. Nous voilà rassérénés. Caroline Politi de L’Express se demande quant à elle si Marine Le Pen a raison au sujet de la pratique massive de l’abattage rituel. Elle répond par l’affirmative.

Mais il y a plus. Car dans cette histoire, il ne s’agit apparemment pas de défendre uniquement les consommateurs abusés qui ont le droit de savoir « ce qui se retrouve dans leurs assiettes »[3]. Pour le président du syndicat des bouchers-charcutiers de Corse, Jean-Charles Martinelli, il faut avoir « du respect pour la bête »[4]. De même, pour Tony Gandolfi, patron-boucher de son état, « la souffrance des animaux est un critère à prendre en compte »[5]. Nous serions donc, aussi, face à une affaire à laquelle la Société Protectrice des Animaux ne devrait pas rester indifférente.

Mais si, excités par les odeurs de viande grillée, nous cherchons un peu plus avant, nous trouvons que cette histoire de viande halal a beaucoup plus à voir avec le corps de la nation en danger qu’avec celui de la bête prête à être découpée. Le Nouvel Observateur ne s’y trompe d’ailleurs pas, titrant dès le 21 février: « Marine Le Pen en croisade contre la viande halal ». Il semblerait bien, en effet, que cette querelle alimentaire représente, dans l’esprit de ses initiateurs, la nouvelle scène où se joue le soi-disant « choc des civilisations »! Selon Marine Le Pen ce qui est en jeu dans cette affaire de halal c’est bien l’honneur de notre patrie. Elle l’éructe d’ailleurs clairement avec son charme proverbial: nous faire manger du halal sans qu’on le sache est « inadmissible », « scandaleux » et « une manière de montrer aux Français qu’ils sont méprisés dans leur propre pays» ! Il convient de reconnaître que bien des internautes le perçoivent aussi de la sorte. Ainsi un blogueur écrit sur le site du Nouvel Observateur qu’il dénie à quiconque le droit de lui imposer du halal ou du casher à son insu, alors qu’un ou une autre se demande sur le site de L’Express si « le bon peuple de France doit supporter longtemps encore des modes, des rites, venus d’ailleurs, qu’on voudrait lui imposer? ». Le ton monte et la prose se fait plus agressive, libérant des effluves de viandes corrompues. Un énergumène surfant sur le site de L’Express alerte les citoyens-consommateurs: « Il est hors de question que les abattoirs nous obligent à manger la viande d’un animal égorgé vivant. On n’est plus au temps des cavernes! Il faut au plus vite marquer toutes les étiquettes sur les emballages ». Alors qu’un(e) autre, sur le site du Nouvel Observateur fait clairement tomber le masque d’un racisme à peine voilé: « Un exemple de plus de ces pratiques barbares imposées, avec la complicité criminelle de nos dirigeants, par des gens qui n’ont absolument rien à faire en Europe.  Merci à Marine. Grâce à elle, les gens vont demander à leurs bouchers des clarifications et ce sera la fin de cette ignominie en France ».

« Ignominie », « pratiques barbares », « temps des cavernes », « peuple de France », « mépris du peuple français », « gens qui n’ont rien à faire en Europe » … Cette outrance à géométrie variable (nulle mention du gavage des oies, de la vie des poulets d’élevages intensifs, des expériences pratiquées sur le animaux dans les laboratoires, de l’emprisonnement des bêtes dans les zoos…) et cette explosion de prose nationaliste et raciste tendent à prouver que la souffrance des animaux et la tromperie sur la marchandise n’y étaient donc pour rien. Bref, comme le dirait le « philosophe de gouttières » Thierry Berger: « Le problème n’est pas là » ! A dire vrai, on s’en doutait un peu… Il s’agissait bien de défendre la « civilisation » contre les « barbares », le saucisson contre le « kebab », la gastronomie française (la vraie) contre les hérésies culinaires du reste du monde. Alors que notre artisan-boucher, Jean-Charles Martinelli, oppose les méthodes traditionnelles (françaises) au « rituel d’abattage qui concerne la religion musulmane »[6], d’autres écrivent sur le site Françaisdefrance’s Blogque la consommation de viande halal peut entrainer « des risques d’intoxication alimentaire », voire même mettre en péril notre mode de cuisson (à-point ou saignant) qui serait sur le point d’être substitué par des « modes de cuisson maghrébins » (laisser mijoter la viande) !

Cette brève présentation des données de ladite « affaire de la viande halal » invite sans nul doute à une réflexion quant à la nature du racisme actuel que plusieurs décennies d’ingestion de couscous n’ont pas réussi à diluer. Ce genre de discours sur les pratiques rituelles et gastronomiques des musulmans français ou qui résident en France semble renvoyer à deux types de racisme étroitement imbriqués.

Il renvoie out d’abord à un racisme différentialiste qui fait des habitants musulmans de France des barbares inassimilables, porteurs de pratiques culturelles et rituelles opposées à celles de la civilisation fantasmée ou imaginaire de ces soi-disant défenseurs de la patrie. Se rejoue ainsi le vieux mythe colonial de la civilisation face à la barbarie[7]. Sauf que dans le cas présent il ne s’agit de « civiliser » personne mais bien de protéger la dite civilisation contre l’ensauvagement corporel.

Il s’imbrique ensuite à une conception biologique de la « culture » (c’est-à-dire de la « race ») qui avait eu tendance à se faire plus discrète au cours des 50 dernières années en raison de la disqualification de la notion de « race » suite aux génocides de la seconde guerre mondiale, aux luttes anticoloniales et aux travaux des scientifiques qui prouvèrent que la culture n’est pas la « race »[8]. Pour les nouveaux amis des bêtes (tendance Brigitte Bardot), il semblerait que le fait de consommer de la viande halal soit dangereux en soi car il y a risque de contamination. Contamination du sang des « non-musulmans », souillure de leur chair, corruption de leurs tissus par ingestion de nourriture impure. Tout se passe comme si, pour ces envoûtés de l’étiquette, la vache abattue selon le rituel musulman devenait elle-même musulmane ! Le fait d’en manger pourrait impliquer une sorte de transsubstantiation, de métamorphose de leur être, de leur essence. Tout ceci est très fort au niveau symbolique tant on sait les articulations existantes entre la nourriture consommée et la construction de l’identité, de la personne. Concevant la culture comme une essence et la nation comme une ethnie et non comme une communauté de citoyens, ils vivent la consommation de viande halal comme une épidémie venant attaquer, en silence, le corps non encore souillé des individus nationaux. Certains en viendraient presque à interdire la consommation de viande halal. Nouveau tabou alimentaire afin d’éviter que la hiérarchie des supposées races ne se défasse. Hantise de la souillure qui s’articule à des « attitudes mixophobes »[9]. Convaincus que la manducation d’un peu de viande halal (c’est-à-dire, selon leur conception, de carne islamisée) suffit à souiller irrémédiablement le corps de la nation et de ses représentants les plus purs (les dits « français de souche »), ils érigent une barrière absolue entre « Eux » et « les Autres ». De fait, face à ce danger imaginaire d’islamisation insidieuse de la France éternelle par la viande, la riposte se veut d’ordre alimentaire: il s’agit de manger du saucisson et de boire du vin, tous ensemble, afin de conjurer les effets de l’ingestion non voulue de « viande anti-française ». Il faut communier en chantant La Marseillaise et en avalant la nouvelle hostie consacrée: la sacrosainte tranche de saucisson. Ce nouveau racisme biologique fabrique des inassimilables et se propose de reconquérir les territoires perdus de la nation. L’organisation des « apéros saucisson-pinard » (sous couvert de laïcité républicaine) renvoie à des représentations symboliques de fond sur la pureté des uns et l’impureté des autres, l’immaculation des uns face à la souillure des autres.

Bref, ce que Frantz Fanon nommait « le racisme vulgaire dans sa forme biologique »[10] s’autorise à circuler dans l’espace public de manière de moins en moins fardé. Et ce qui se joue derrière cette affaire de halal, c’est manifestement la reconfiguration d’un racisme biologique qui pose que l’origine impure est transmissible. Ceci a un étrange et inquiétant air de famille avec les statuts de pureté du sang dans l’Espagne antisémite du siècle d’Or, la règle de « la goutte de sang noir » dans les Amériques racistes des XVIIIème et XIXème siècles et les lois nazis de l’Allemagne hitlérienne. Il ne manque pas même la thèse du complot dans la mesure où tout cela se fait « à notre insu », de façon sournoise, cachée. C’est cela que Marie Le Pen entend dévoiler, en appelant au soupçon permanent et à la vigilance perpétuelle. Les « sociétés secrètes » d’abatteurs rituels en connivence avec les pouvoirs en place conspireraient à faire ingérer de la viande halal aux non-musulmans dans le but de les corrompre ! Une sorte de « Conspiration des sages de La Mecque » ! Ne manque plus que le sang des enfants chrétiens mélangés à la viande halal, et nous serions revenus aux fantasmagories racistes énoncées dans Les Protocoles des Sages de Sion, faux antisémite rédigé par les services tsaristes[11]. Mais ce qui est nouveau dans les formes argumentatives du racisme frontiste, c’est cette progressive fusion du racisme culturaliste et du racisme biologique. Un amalgame qui permet de libérer une parole publique explicitement raciste en dépit de la norme anti-raciste qui s’était imposée dans la seconde moitié du XXème siècle.

En résumé, ce faux problème de la viande halal fait apparaître le vrai problème du racisme. En ces temps d’ethnicisation mais aussi de mélanges accélérés, la phobie la plus manifeste des racistes est que « l’Autre » pénètre insidieusement en « Eux ». Un « Autre » fantasmé bien évidemment, et un « Eux » tout aussi imaginaire. Pour « Eux », les ennemis de la nation avancent voilés, au sens propre et figuré du terme.


[1]Le Parisien, 18 février 2012.

[2]60 Millions de Consommateurs, 28 février 2012.

[3] C’est ainsi qu’un valeureux journaliste de Corse Matin,  prêt à démasquer les enjeux de pouvoir et d’argent de la filière bovine écrit à ses risques et périls: « (…), il est bon de savoir que 20 % de la viande de bœuf importée dans l’île et la totalité de la viande d’agneau est… halal. Voilà un fait qui mériterait d’être mentionné de manière officielle sur les étals pour que les consommateurs insulaires non musulmans aient davantage de lisibilité. Si le mode d’abattage ne change en rien la qualité de la viande, ni son prix, il n’en demeure pas moins que beaucoup de consommateurs se retrouvent donc avec de la viande halal dans leurs assiettes. Et ce, malgré eux et sans qu’ils le sachent. » (25/06/2012). Il convient de mentionner que cet article rédigé dans « le respect des règles de l’objectivité » journalistique a été posté sur le site La Vague Bleu Marine (http://programmefront-national.over-blog.com/categorie-12037889.html) !

[4]Corse Matin, 25/06/2012.

[5]Ibid.

[6]Corse Matin 25/06/2012.

[7] Pierre-André Taguieff, La force du préjugé. Essai sur le racisme et ses doubles (Paris, Gallimard, 1988) et Le racisme (Bookollegium, 2010) ; Michel Wieviorka, Le racisme : une introduction (Paris, La Découverte, 1988).

[8] Claude Lévi-Strauss, Race et histoire (Unesco, 1952), Charles Frankel, et. al., La science face au racisme (Paris, Editions Complexe, 1986). Pour les anglophones voir Ruth Benedict, Race and Racism (London, Labour book Service, 1943).

[9]Pierre-André Taguieff, Le racisme, op. cit., p. 37.

[10]Pour une révolution africaine, p. 37 (Paris, Maspero, 1978).

[11]Norman Cohn, Histoire d’un mythe. La “Conspiration” juive et les Protocoles des Sages de Sion (Paris, Gallimard, 1967).

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LA VIE SECRETE CHEZ CASTERMAN.

A la demande générale, petit rappel de mes ouvrages précédents chez Casterman, avec en prime une interview parue à la sortie du tome 1.  Il y a l’essentiel de mes motivations à me lancer dans cette histoire.
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Comment accepter le passé de ses proches quand il est indéfendable ? Une famille est confrontée à l’histoire de l’un des siens, ancien criminel de guerre. Fredman raconte. Entretien.

La lecture de ce tome 1 donne une impression d’urgence. Avez-vous travaillé rapidement?

Paradoxalement, la gestation a été assez longue. Je traîne cette histoire depuis quatre à cinq ans, mais le projet s’est cristallisé brusquement et les choses se sont précipitées. Empiriquement, j’ai finalisé le découpage en quatre mois. C’est une expérience curieuse, un peu comme un bloc de terre autour duquel on tourne longtemps et que l’on met en forme très vite avant d’en oublier le dessein originel. Le tome 2 est une digestion du premier, autant pour moi que pour mon personnage.

Quel a été le déclic pour initier ce récit? Et quelle en est la part d’autobiographie?

J’ai du mal à dater l’étincelle, mais je pense que c’est lors d’un séjour en Hongrie et de la lecture d’un bouquin essentiel, Vie et destin de Vassili Grossman — un écrivain ukrainien, correspondant de guerre dans l’Armée rouge —, qui a servi de cadre géographique et philosophique. L’histoire est le fruit d’une accumulation de témoignages multiples de mon entourage, de mes lectures. Pour ce qui est de mon expérience personnelle, j’y ai surtout mis mes tourments intérieurs, et la difficulté d’avoir un regard juste sur la vie de parents confrontés aux tempêtes de l’Histoire.

Pourquoi vouloir revenir tout particulièrement sur l’épisode des jeunes engagés volontaires dans la Waffen-SS?

Pour le questionnement que cela suscite, autant pour ceux qui l’ont vécu ou subi que pour moi. Comment des individus tout à fait normaux acceptent de se comporter de la manière la plus abominable qui soit… Ce que Hannah Arendt appelle « la banalité du mal» donne cette ambiguïté, nécessaire au personnage d’Armand.

L’autre clé de ce roman graphique tient dans la figure de l’acceptation : acceptation de son origine biologique pour le fils, acceptation de son passé pour notre humanité…

Passionnante remarque. Les deux sont intimement liées. Souvent, les individus ne sentent pas que l’Histoire collective a davantage d’influence qu’ils ne le croient sur leur histoire personnelle. Ils le découvrent brutalement à travers la violence. Armand et Grégoire sont les deux visages de cette expérience, mais j’ai chargé mon personnage principal de se taper le boulot de mémoire tout seul. Il doit éviter le piège de la culpabilité, ce que j’appelle les rites sacrificiels de la mémoire, et se consacrer plutôt à un véritable travail de responsabilité mémorielle.

Bourreaux et victimes peuvent donc mutuellement reconnaître leur existence 
C’est essentiel et ce sera le thème du tome 2 de cette histoire. Pour que le meurtre soit une réalité et la souffrance des victimes reconnue, il faut que les bourreaux reconnaissent le crime et c’est toute la difficulté : les meurtriers en temps de guerre sont totalement affranchis du sentiment de culpabilité par la raison d’Etat.

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UNIVERS SERIE 3D.

C’est vrai que j’ai aussi une autre vie que la Bd, je suis également souvent à St Gely du Fesc à INEFECTO où j’ai la chance de développer ,entre deux Pubs, des recherches pour un projet de série 3d « VLAD ET LOUISE » qui me tient tout particulièrement à cœur , il est passé par plusieurs étapes, dont voici quelques unes des premières.

Recherches préliminaires en couleur numérique.

chambre

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arbre

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vagues

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