Voici donc la suite du voyage, un peu dans le désordre, on revient au début du voyage. En sortant de Manille city, on longe de vastes zones où se concentre la plus grande partie de la population de Manille. Un chaos d’atelier, de boutique et d’habitation borde le seul autoroute de Luzon qui va nous permettre de rallier le nord de l’île.
Au loin le mont Pinatubo émerge dans l’air vibrant. Des quartiers de tôles s’agglutinent au pied de gigantesque panneaux publicitaires.
Déjà les premières rizières, et toujours le réseau électrique qui semble tissé par une gigantesque araignée folle.
En s’éloignant de Manille, on quitte le trafic des bus qui sillonnent les périphériques de la capitale à tombeau ouvert pour trouver le bal des tricycles largement moins stressant sur le patchwork de plaque de béton qui constitue désormais la plupart des routes.
les paysages des rizières de plaine défilent. En s’approchant des cordillères, les techniques de culture du riz deviennent plus traditionnelles, le buffle de rizière fait son apparition, d’une efficacité et d’une adaptation redoutable et fait concurrence aux motoculteurs.
Et la pluie est arrivé, et ne a plus quitté de tout le voyage. Les Philippins s’en accommodent très bien en attendant la mousson.
Ce n’est qu’à une soixante de kilomètres de Manille, au retour, que la pluie s’en est allé, un jour de marché.
Fredman 